dimanche 29 avril 2012

Le docteur.

Sur la 7e planète, qui était toute petite et qui avait seulement un bureau avec en face une chaise tout cela, d'un blanc comme neige. Il y avait un très vieil homme comme en n'en voit pas souvent. Il était très sérieux et dans son regard, derrière de petites lunettes, on pouvait voir que c'était un homme très connaissant. Même s'il regardait souvent dans le vide, il n'avait pour autant pas l'air dans les vapes. Pour accompagner ses lunettes, il portait une grand sarrau d'un blanc parfait et à son cou, trônait un stéthoscope. Le petit prince fut bien intrigué par ce drôle de collier, alors il demanda au vieillard pourquoi portait-il un bijou aussi rigolo. La réponse le surpris grandement.



-Ce n'est pas un collier jeune homme ! C'est une stéthoscope ; c'est pour écouter le cœur ! Je suis médecin moi !


Le garçon lui répondit alors:


-Si je veux écouter mon cœur, je n'ai pas besoin de ce drôle de bijou ! Il me suffit simplement de me laisser aller..


Le docteur qui s'attendait à moins d'un enfant était surpris et quelque peu frustré il en avait assez que le petit prince traite son instrument de bijou, il lui répondit donc:


- Je parle des battements du cœur ! Viens ici que tu puisses écouter les miens.


Le petit prince écouta attentivement ce petit son. Par la suite, il resta longtemps silencieux en se demandant comment pouvait bien être les battements du cœur de sa rose, ceux de vaniteux ou bien ceux du roi, parce que chaque personne est différente ainsi que les choses qui leurs tiennent à cœur. Il posa donc la question au docteur, qui lui répondit, encore une fois surprit :


-Premièrement, les roses n'ont pas de cœur ! Et deuxièmement, tous les cœurs sont identiques.  Si j'écoutais le tien j’entendrais la même chose que tu as entendus en écoutant le mien.


Ce que venait de dire le spécialiste troubla le petit prince. En quoi tous les cœurs peuvent-ils être identiques, lorsque chaque personne est différente et que les choses qui leur tiennent à cœur aussi. Mais ce qui rendait le petit prince vraiment mélancolique, c'étais de penser que sa rose n'avait pas de cœur . Comment pouvait-elle aimer ou ne pas aimer alors ? Il avait bien vu qu'elle n'aimait pas le vent et qu'elle aimerait voir les papillons il fallait bien un cœur pour ça, non ? Le petit personnage princier en venu alors à la conclusion que cette grande personne là, elle ne connaissait rien à rien.


Les grandes personnes oublient souvent quelque chose d'essentiel. Il faut toujours écouter son cœur même si on n'en entend pas toujours les battements.



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